Les tapis de prière Sajada-Souleyman se distinguent par une forme, un design et un confort uniques. Découvrez les détails de ces tapis de prière épais et unis racontés par le fondateur de Sajada-Souleyman.
Aleykoum Salam,
Il s’agit d’un tapis de prière « repensé » pour satisfaire un maximum de musulmans. Les tapis que nous trouvons sur le marché ne nous semblaient pas adaptés pour tous.
Nous avons travaillé sur le côté pratique et la qualité du tapis.
Nos tapis sont étudiés pour satisfaire plus d’un milliard de musulmans dans le monde entier.
En premier, nous avons étudié la façon d’accomplir au mieux la prière. C’est-à-dire d’adapter les dimensions du tapis à la prière et non l’inverse. Sajada-Souleyman est plus long. 1 milliard de musulman recule durant la prière pour rester sur le tapis lors de ‘soujoud’. Nous avons pris l’habitude de modifier la salat pour 30 cm de tissus. C’est complètement fou !
Notre tapis de prière est un peu plus étroit que les autres pour permettre aux musulmans de prier en groupe, les pieds collés, sans avoir à marcher sur le tapis du voisin.
Ensuite nous avons voulu augmenter la qualité en différenciant les matières en fonction de leur utilité. Le dessus doux, le dessous fonctionnel et l’intérieur confortable. D’où la sensation de velours dessus, l’antidérapant dessous et la mémoire de forme à l’intérieur.
Enfin, nous avons repensé le design toujours dans la volonté d’améliorer notre salat.
Nous avons choisi des couleurs unies pour ne pas être déconcentré par des formes quelconque ni marcher sur des dessins de mosquée ou autres.
Les couleurs sont tendances pour s’adapter aux décorations intérieures de plus en plus modernes et aux design de nos clients.
Le sens du tapis s’impose de lui-même par sa forme de voûte en haut, qui permet de ne pas faire ‘soujoud’ là ou vous aviez mis les pieds la veille.
J’ai toujours été surpris par les dessins sur les tapis de prière qui déconcentrent.
Un jour, lors d’un voyage en Omra, et pendant que nous révisions la façon de faire la Salat, nous avons trouvé qu’il est insensé de modifier sa prosternation pour 30 cm de tissus.*
Nous avons observé aussi que dans les mosquées sacrées, les tapis étaient beaucoup plus longs et que vous n’aviez pas besoin de reculer pour vous prosterner. C’était la taille idéale !
Je me demande parfois comment nous en sommes arrivés là ? Passivité, négligence ? Je ne comprends pas.
Historiquement, les tapis n’avaient pas de normes. Ensuite, ce sont les syriens qui ont imposé leurs dimensions avec des tapis sur lesquels nous ne mettons pas les pieds.
Mais les choses ont changé, nous mettons tous nos pieds sur les tapis mais nous n’avons pas ajusté la longueur.
En fait, j’ai lancé la production avant même d’avoir fait la moindre vente.
Presque toutes les personnes à qui nous avons expliqué la démarche ont été convaincues et ont acheté nos tapis de prière. Il s’agissait essentiellement de la famille et des amis. Ils étaient contents et nous aussi, en pensant qu’ils allaient mieux pratiquer leur Salat.
Les clients sont généralement satisfaits par l’antidérapant, le confort ou le design. Ils ne me parlent que très peu des dimensions. Nous en étions d’abord étonné puis nous avons compris qu’ils ne reculaient plus pour faire soujoud et qu’ils ne s’en apercevaient même pas, tellement cela était naturel. Et c’est ce dont nous sommes le plus fière.
Nous avons d’abord travaillé les dimensions par rapport aux besoins de la Salat. Puis nous y avons ajouté un dôme qui rappelle celui des mosquées. Car nous voulions lui donner un sens instinctif, et nous voulions aussi qu’il puisse s’aligner avec les personnes qui prient derrière. Après beaucoup d’idées plus ou moins farfelues, nous avons tous convergé vers ce design sobre et instinctif.
Nous savions que les gens avaient une aversion au changement mais nous étions convaincus du bien fondé de ce tapis, de ces formes, de ces couleurs, et nous avons décidé de prendre le risque.
Pour la première collection, nous avons opté pour 3 couleurs sobres et modernes. Nous avons aussi voulu prendre 2 couleurs spécifiques, le rose et le bleu turquoise.
Nous analysons constamment les tendances du marché européen.
En termes de confort, nous avons utilisé de la mémoire de forme plutôt que de la mousse pour avoir des tapis de prière épais et doux, car 1 cm de mémoire de forme équivaut à 4 cm de mousse. Cela évite la sensation gênante de s’enfoncer dans le tapis. De plus, les articulations reçoivent moins de chocs. Ce n’est pas forcément ressenti si vous n’avez aucune douleur mais l’effet est bien réel. En cas de douleurs aux articulations, la différence est notable avec les autres tapis.
Nous nous sommes simplement renseignés sur ce qui se faisait dans les matériaux utilisés dans le sport de haut niveau. Ils utilisent la mémoire de forme justement pour ne pas abîmer les articulations.
Nous voulions que les tapis soient systématiquement dans le bon sens pour ne pas mettre la tête à la place des pieds. Dès lors, nous avons testé beaucoup de solutions mais nous avons opté pour un dôme comme ceux qu’on retrouve dans certaines mosquées.
De plus, cela permettait d’aligner les tapis pour une meilleur Salat en groupe. Nous ne voulions pas non plus de motif ou de note pour ne pas déconcentrer la personne qui prie.
Sachant qu’il faut aligner les pieds aux épaules lors de la prière, nous avons décidé d’adapter la taille des tapis à cette largeur. Nous l’avons calculé à partir d’une étude anthropologique de la population européenne. Nous avons pris l’écart type de 95% de la population. Cela permet de coller les pieds entre prieurs sans avoir à piétiner le tapis du voisin. Le prieur a spontanément la posture de ses pieds.
La longueur lui permet de garder un dos droit sans avoir à se tordre pour rester sur son tapis ou sans avoir à reculer pour poser la tête sur le tapis au moment de se prosterner.
Nous avons pris l’étude anthropologique faite par une université belge sur la population européenne. Il nous a suffi de prendre les dimensions du corps qui nous intéressaient. Cette étude était vraiment complète et nous l’avons utilisée durant nos recherches.
Nous avons combiné cette étude au livre de sheikh Al Albani qui décrit de manière précise la façon avec laquelle on doit faire la Salat : la place des pieds, la posture lors de ‘soujoud’ et la position du dos et des genoux…
Nous avons fait ces études en famille, mais je suis titulaire d’une maîtrise en mathématiques appliquées aux sciences sociales ainsi qu’une maîtrise en monnaie-finance de l’université de Lyon. J’arrivais donc à comprendre et à expliquer ces études sans trop de difficultés.
Nous choisissons le nom de nos collections de tapis de prière épais par rapport aux voyages que nous effectuons et aux couleurs qui résultent de ces voyages, sachant que nous devons croiser ces sensations aux tendances du marché.
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